ORLEANS
  
  
Cinq sondes géothermiques de 80 m de profondeur ont été installées en mars 2021 sur la plateforme géothermique du BRGM à Orléans et reliées à la machinerie thermodynamique
25 juin 2021

Un chalet de la plateforme a déjà été équipé d'un système de rafraîchissement, au choix : plancher chauffant, batterie froide sur Ventilation Mécanique Contrôlée ou ventilo-convecteur.

Cet équipement a été financé par la région Centre-Val-de-Loire, dans le cadre du projet Géocoolvert débuté en octobre 2019. Il vise à améliorer la couverture du rafraîchissement par géocooling sur sondes géothermiques verticales dans la région.

Qu’est-ce-que le géocooling ?

C’est l’utilisation directe de la fraîcheur du sol en été dans le bâtiment, sans passer par une pompe à chaleur réversible. C’est donc un système de rafraîchissement extrêmement efficace d’un point de vue énergétique, mais passif (impossibilité de contrôler les niveaux de température du fluide caloporteur). Ce manque de contrôle génère parfois un inconfort qu’il n’est pas possible de traiter, même s’il peut être tempéré.

Comment améliorer ce système ?
Les performances de ce système passif peuvent être améliorées en agissant sur deux leviers : les performances thermiques des échangeurs, en particulier des sondes géothermiques verticales et la régulation du système. C’est ce qui va être étudié pendant ce projet.

Les sondes installées ont chacune des caractéristiques différentes, permettant d’effectuer une étude en conditions réelles, de l’impact de plusieurs paramètres sur leurs performances.

La conductivité thermique du coulis, qui est chargé en particules de graphite pour permettre un suivi de la cimentation par mesure électromagnétique, fait partie de ces paramètres.

Le fabricant de tubes Ryb-Terrendis, partenaire du projet, a aussi spécialement développé un nouveau matériau pour les sondes ayant des caractéristiques mécaniques proches des tubes normaux, du polyéthylène chargé en carbone pour augmenter d’environ 20 % la conductivité thermique. Des tubes spiralés créés pour améliorer les échanges thermiques entre le fluide caloporteur et la sonde seront également testés.